Les françaises ont acquis le droit à l’IVG de haute lutte, en 1975. Les argentines et les colombiennes très récemment. Partout dans le monde des femmes se battent encore pour l’obtenir. Pourtant, dans de nombreux pays, en Europe, elles ne peuvent choisir d’avoir ou non un enfant. Le patriarcat, basé sur le contrôle de leur corps, ne cesse d’attaquer ce droit symbolique d’émancipation.
En France, les politiques austéritaires imposées à notre système de santé rendent son accès de plus en plus difficile_: fermeture de 130 centres IVG en 10 ans, double clause de conscience et raréfaction des médecins, allongement des délais d’attente, peuvent contraindre à avorter à l’étranger.
2022 sera une année de régression historique_: la révocation de l’arrêt «_Roe versus Wade_» par la Cour Suprême des Etats-Unis laisse 22 États interdire, ou presque, l’IVG. Avec des conséquences immédiates sur la santé et la vie de milliers de femmes. Cette décision pose l’urgence d’inscrire ce droit fondamental, avec des moyens associés, dans le marbre de la Constitution. Nos élu.e.s parlementaires portent des propositions de loi en ce sens depuis plusieurs années.
Le PCF continuera à unir sa voix avec celles des associations féministes dans le collectif_: «_Avortement en Europe, les femmes décident_»_ pour que TOUTES les femmes et les filles de par le monde puissent prendre les décisions qui concernent leur propre corps.