Fédération Vauclusienne du PCF

Retraites, ne rien laisser passer et renforcer nos conquis !

Le projet gouvernemental est tombé.

Il est dans ses grandes lignes ce que nous en savions : recul de l’âge de départ à 64 ans, allongement de la durée de cotisation à 43 annuités en 2027 pour partir à taux plein et fin des régimes spéciaux.

Pour faire passer la pilule le gouvernement joue sur l’amélioration des carrières longues_et pénibles ainsi que sur la hausse du minimum contributif à 85% du SMIC. Tout cela est bien loin de faire le compte et surtout de répondre aux aspirations des salariés à vivre dignement à la retraite et à en profiter réellement.

Pour Macron et son gouvernement l’enjeu est de sauver la capital et les dividendes versés aux actionnaires. Le capital aujourd’hui dans sa quête de rentabilité nouvelle et alors que la production réelle stagne, voire décroît, est avide d’argent frais dont celui de l’État et de la Sécurité Sociale… donc des caisses de retraites.

Impossible de laisser faire ! Il faut agir ! Il faut être les plus nombreux possible pour refuser ces reculs sociaux et se battre pour une réforme progressiste des retraites. En rester au statu quo n’est pas possible. L’objectif est de relever le montant des pensions pour toutes et tous et de permettre de partir à 60 ans dans les meilleures conditions. Cela pose la question du contenu d’une réforme des retraites de progrès et de son financement.

Le Pcf propose :

• D’assujettir les revenus financiers des entreprises 298,8 mds € en 2018 au même taux de cotisation que les salaires, soit 10,45%.

• De moduler le taux de cotisation dite «_patronale_» qui s’alourdirait pour les entreprises qui délocalisent, suppriment et précarisent l’emploi, rationnent les salaires et les dépenses de formation. Ça rapporterait entre 70 et 90 Mds € au bout de 5ans.

• Plus globalement, il s’agit d’engager une politique de créations d’emplois (3millions d’emplois nouveaux c’est au moins 30 Mds € par an ) sans compter les économies sur les minima sociaux.

• Augmenter les salaires et instaurer enfin vraiment l’égalité salariale femme/homme. Ça rapporterait 6 Mds€.

• Annuler les exonérations de cotisations sociales (75 Mds en 2022).

L’accord intersyndical ouvre de vraies possibilités de mobiliser et de travailler une réforme alternative. En tant que Pcf nous soutenons cette mobilisation syndicale et nous nous joindrons aux initiatives unitaires.

Patricia T.

Edito de janvier : Pessimisme / Optimisme

Il est assez classique de suivre pour la présentation des vœux la citation d’Antonio Gramsci : allier le pessimisme de la raison à la volonté de l’optimisme.

Et il est vrai que l’année 2022 ne nous a pas épargnés.

Le dérèglement climatique provoqué par le réchauffement dû à la suraccumulation de gaz à effet à serre.

La sécheresse de janvier à novembre 2022, les incendies dans les Landes ou à la Montagnette confirment l’urgence d’agir sur la décarbonation de nos économies et de penser un développement durable et soutenable. A l’échelle mondiale, le concert des nations s’est fait plus violent, les guerres se sont multipliées au plus grand bonheur des marchands d’armes.

L’extrême droite est partout, au pouvoir ou aux portes du pouvoir.

Cette crise se traduit par une hausse des prix des matières premières et de l’énergie. Cette inflation étrangle les ménages mais aussi les collectivités. La réponse de la bourgeoisie et de nos gouvernants ? Plutôt que s’attaquer aux serial-profiteurs du CAC40, ils préfèrent détricoter la protection sociale. La première phase de ce funeste projet a déjà eu lieu. Les recettes des assurances santé vieillesse et chômage ont été amputées par les baisses successives des cotisations perçues sur les salaires bruts. Voilà maintenant qu’ils prétendent rallonger le temps de vie au travail.

L’optimisme de la volonté.

Heureusement, le peuple français a montré ces 19 et 31 janvier qu’il avait du répondant. Le flot de manifestant.e.s à ces dates à Avignon et partout ailleurs en France était impressionnant. Il nous reste à amplifier le mouvement et à faire tomber ce projet de réforme inique.C’est dans ce contexte que se déroule le 39 ème congrès du PCF. La première phase a permis à la commission du texte désignée par le Conseil National de rédiger un projet de base commune à partir des contributions écrites par les communistes. L’ambition communiste pour de nouveaux “Jours Heureux”. Des adhérents ne se retrouvant pas dans la proposition de base commune ont présenté un texte alternatif “Urgence de communisme.”

La deuxième phase s’est donc concrétisée par le vote des communistes pour savoir lequel des deux textes sera la base commune à nos discussions de congrès. Ce vote a largement validé le texte proposé par le CN offrant au Parti une assise large et stable pour le travail qui s’ensuit : corriger et enrichir ce texte de nos amendements. Ceux-ci seront déposés en conférences de section et congrès départemental de mars. Les délégués vauclusiens qui participeront au congrès National de Marseille du 7 au 10 avril et arrêteront la feuille de route des communistes pour les trois années à venir. Il me reste à nous souhaiter une bonne année 2023, des luttes victorieuses et un congrès vivifiant.

Julien DB

Macron : ta réforme, on n’en veut pas !

Belle première manifestation à Avignon ce jeudi 19 janvier. Ce sont environ 15000 personnes qui ont battu le pavé pour dire leur opposition à cette réforme brutale et injuste.

C’est une réussite pour l’intersyndicale qui a largement rassemblé.

Mourir au travail ou mourir dans la misère : c’est ce que nous promet l’allongement du temps de travail voulu par Macron. Qui pense pouvoir cotiser 43 ans de nos jours alors que les périodes de chômage et les périodes de travail s’entrecoupent, que l’heure de la première embauche recule, que les entreprises ne veulent pas des seniors dans les entreprises ?!

Qui demain avec cette réforme pourra avoir une pension complète ?

Quelques photos de cette manifestation :

La traduction en acte de la parole d’extrême droite : des actes barbares

De tags en faveur du « mariage traditionnel » en juin sur un local d’associations LGBTI++, en banderole détournant un atroce fait divers en octobre voilà que des jeunes manifestent leur haine de l’autre devant Rosmerta, squat solidaire qui abrite des migrants le 17 décembre dernier.

Nous ne manquons pas de nous inquiéter des passages à l’acte que les discours de haine, trop nombreux, trop audibles, autorisent.

Les discours ? Ceux Zemmour, de de Fournas, de Dassier par exemple, ancien directeur de l’information de TF1 et de LCI tout même ou celui de Houllebecq envisageant de futurs “Bataclan à l’envers”.

Les passages à l’acte ? Celui qui a conduit un homme à tuer des réfugié·e·s kurdes à Paris ce 23 décembre, celui encore de ce sexagénaire qui tire le 26 décembre sur une enfant de 13 ans en disant que ce qui s’est passé trois jours plutôt lui « à donner de la force »…

Il est temps que cela cesse. Il est temps de rappeler que la provocation à la haine est un délit. Il faut le dire haut et fort : ces discours sont performatifs, donc dangereux.

Notre solidarité va aux kurdes -ciblés vendredi dernier, à Rosmerta- ses militant·e·s, ses habitant·e·s pallient la défaillance de l’État et du Département en ce qui concerne l’accueil des éxilé·e·s et des mineur·e·s isolé·e·s-ainsi qu’à toutes les personnes discriminées pour ce qu’elles sont.

Pour le PCF 84,le jeudi 30 décembre 2022

Communiqué de presse de la section de Carpentras sur la lutte antidrogue.

Monsieur le maire de Carpentras vient de lancer un appel pressant auprès de l’Etat pour qu’il renforce les moyens de lutter contre le trafic de drogue en augmentation sur Carpentras.

Nous partageons largement l’idée de faire collectivement pression sur le Gouvernement Macron pour augmenter significativement les moyens de la police et de la gendarmerie sur notre secteur.

Nous sommes entièrement solidaires des personnes et des familles qui subissent quotidiennement, et parfois au risque de leur vie, les situations d’insécurité permanente dans les différents quartiers de la ville de Carpentras et qui s’étendent aujourd’hui dans les villes et villages alentour.Nous engageons chacune et chacun à contribuer à cette interpellation du gouvernement.

Evidemment nous ne sommes pas naïfs.

Ce n’est pas par la seule augmentation des forces de l’ordre que l’on va régler le problème même si c’est nécessaire. Nous sommes devant un grave problème de société dont les causes multiples se conjuguent : chômage, bas salaires, internationalisation des trafics, appât du gain avec argent facile, relative impunité des fournisseurs, mais aussi manque de moyens de la justice, absence de perspectives pour de nombreux jeunes, de formation, d’aide aux parents…

Pour nous communistes, ce sont bien les stigmates d’une société capitaliste défaillante qui abandonne à la seule loi du profit le soin de faire société.

Nous pouvons espérer que cet appel du maire de Carpentras ne donne pas lieu à trop d’hypocrisie de la part de celles et ceux qui refusent « en même temps », de s’attaquer à la fois aux causes et à ses conséquences.

CARPENTRASLe 3 octobre 2022

28 septembre : journée internationale du droit à l’avortement.

Les françaises ont acquis le droit à l’IVG de haute lutte, en 1975. Les argentines et les colombiennes très récemment. Partout dans le monde des femmes se battent encore pour l’obtenir. Pourtant, dans de nombreux pays, en Europe, elles ne peuvent choisir d’avoir ou non un enfant. Le patriarcat, basé sur le contrôle de leur corps, ne cesse d’attaquer ce droit symbolique d’émancipation.

En France, les politiques austéritaires imposées à notre système de santé rendent son accès de plus en plus difficile_: fermeture de 130 centres IVG en 10 ans, double clause de conscience et raréfaction des médecins, allongement des délais d’attente, peuvent contraindre à avorter à l’étranger.

2022 sera une année de régression historique_: la révocation de l’arrêt «_Roe versus Wade_» par la Cour Suprême des Etats-Unis laisse 22 États interdire, ou presque, l’IVG. Avec des conséquences immédiates sur la santé et la vie de milliers de femmes. Cette décision pose l’urgence d’inscrire ce droit fondamental, avec des moyens associés, dans le marbre de la Constitution. Nos élu.e.s parlementaires portent des propositions de loi en ce sens depuis plusieurs années.

Le PCF continuera à unir sa voix avec celles des associations féministes dans le collectif_: «_Avortement en Europe, les femmes décident_»_ pour que TOUTES les femmes et les filles de par le monde puissent prendre les décisions qui concernent leur propre corps.

Santé : « Il nous faut des lits, du personnel et des augmentations de salaire ! »

Ce cri d’alarme des personnels hospitaliers, de ceux des Ehpad, du social et du médico-social résonne maintenant depuis de trop nombreuses années sans réelle prise en compte par les gouvernements successifs alors que les rapports alarmants s’accumulent dans les tiroirs ministériels depuis 20 ans.

Le dernier en date, «la mission flash» représente avec ses propositions une nouvelle étape d’abandon de l’hôpital public, une remise en cause sans précédent du service public au profit de la médecine libérale et des établissements privés lucratifs.

Bien décidé à laisser étouffer l’hôpital public dans le chaos ambiant, le ministre de la santé F.Braun du nouveau gouvernement Macron, a l’intention de pérenniser les mesures de régulation des urgences d’ici la fin de l’année, réduisant ainsi l’accès au droit à la santé pour toutes et tous.

Et comble du machiavélisme, il propose à la rentrée, une «grande conférence de la santé» promise par le candidat Macron. Quel mépris pour tous les acteurs de notre système de santé qui dénoncent, preuves à l’appui, une crise sans précédent de l’hôpital public à l’échelle nationale et porteurs de propositions et de mesures immédiates. Il n’y a pas besoin d’une consultation citoyenne pour savoir qu’il faut augmenter tous les quotas de formation et, comme le propose le PCF, on pourrait salarier les jeunes pendant leur formation en échange d’un engagement de service public.

D’autant plus perfide, que pas un seul mot n’est prononcé sur un financement à la hauteur du désastre, alors que fin octobre doit être discuté par les parlementaires le nouveau Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2023, PLFSS qui se voudrait exceptionnellement ambitieux pour répondre aux attentes fortes des professionnel-es et de la population.

Le plan d’urgence proposé par le PCF, le travail de propositions de nos parlementaires suite à leur tour de France des hôpitaux, sont plus que jamais d’actualité. Avec les élu·e·s au plan local et national, les syndicats, les collectifs de défense citoyens et professionnels, la population, nous pouvons être en capacité d’exiger un système de santé et de protection sociale à la hauteur des besoins de ce 21e siècle.Partout, soyons le 22 septembre

Que ceux qui veulent faire travailler les bénéficiaires du RSA leur trouvent un emploi !

Faisant suite à l’impulsion donnée par Mme Borne, envisageant d’expérimenter le conditionnement dès cet automne du versement du RSA contre 15 à 20h d’activité hebdomadaire, et menaçant les bénéficiaires d’un retrait progressif du RSA en cas de non-respect de cette obligation, Mme Santoni s’est immédiatement portée publiquement volontaire, faisant des bénéficiaires du RSA des boucs émissaires habituels de ceux qui sont puissants avec les faibles et faibles face aux puissants.

Il s’agit là d’une vieille rengaine moralisatrice qui consiste à laisser croire que la pauvreté serait une punition pour les moins méritants. Il s’agit donc maintenant de forcer les bénéficiaires du RSA à effectuer des heures de travail non rémunérées. Le RSA est une allocation de solidarité, ce n’est pas un salaire. Les travailleuses et travailleurs privés d’emploi et de chômage ne sont pas coupables de l’être. Ils n’ont pas à être sanctionnés par des travaux d’intérêt général, dans une forme moderne d’esclavage ou de corvée seigneuriale.

Il faut rappeler que le RSA permet tout au plus de survivre et d’accorder un peu de dignité aux bénéficiaires. Si le Conseil Départemental, est en mesure de proposer des emplois, s’il y a des besoins en attente qui nécessitent un travail humain : qu’ils forment et qu’ils recrutent ! A des salaires décents qui permettent de vivre dignement !

Les chômeurs et les bénéficiaires du RSA seront ravis d’y répondre.

Avignon le 13 septembre 2022

Bientôt l’Huma !

Cela fait 3 ans que les militants communistes du Vaucluse n’étaient pas montés à la Fête de l’Huma. Et pour cause l’édition 2020 avait été annulée pour cause de Covid-19 et celle de 2021 s’était déroulée sur un format restreint.

Trois ans, c’est long ! Espérons que nous ne serons pas trop rouillés à l’heure de servir aïolï ,gardiane de taureau, civet …

En tout cas, le semi qui monte à Bretigny-sur-Orge est chargé de notre matériel… Et oui, c’est la nouveauté la Fête de l’Huma change de lieu… chassée de la Courneuve par les JO de Paris qui réquisitionne le parc pour y installer le Village des médias.

C’est donc une nouvelle aventure qui commence pour le journal et les militants qui font vivre sa fête. Si tu veux nous accompagner et nous soutenir dans l’aventure sache qu’il nous reste des bons de soutiens à 35 euros qui donnent droit à l’entrée du festival. N’hésite pas à nous contacter pour en avoir !

Les militants communistes de Cavaillon solidaires des soignants

Communiqué PCF 84 section de Cavaillon :

« Tu cotiseras à hauteur de tes moyens pour ne PLUS en bénéficier à hauteur de tes besoins », telle est la nouvelle devise des adeptes du néolibéralisme envers notre système de santé public et plus largement contre notre système de sécurité sociale solidaire. Dans ce cadre-là, les personnels ne peuvent plus exercer leur métier dans de bonnes conditions et souffrent de ne plus être au service des patients.

Fermeture de lits, de services, des urgences, manque de personnels soignants et administratifs… Cette gestion entrepreneuriale est initiée depuis des années par des gouvernements aux ordres du capital et mise en œuvre par les Agences régionales de Santé(ARS).

Le Parti communiste est aujourd’hui au côté des agents du service public de l’hôpital de Cavaillon-Lauris et interviendra à tous les niveaux pour que cette situation qui met en péril la santé des habitants et les conditions et la rémunération des personnels changent.

Par exemple, en Paca, un enfant sur quatre est pauvre, si nous ne changeons pas de système économique ce sont des milliers d’enfants qui n’auront pas accès à la prévention et aux soins.

Dès aujourd’hui nous appelons à poursuivre les mobilisations

:• Le 22 septembre pour la reconquête de notre système de soin et de son financement.

• Le 29 septembre pour la journée d’action unitaire pour une augmentation généralisée des salaires, des retraites et des minimas sociaux.

Cavaillon le 31 Août 2022