Fédération Vauclusienne du PCF

Le RN débouté de ses requêtes

L’élection du binôme André Castelli (PCF) et Annick Dubois (PS) est définitive. Elle a éte confirmée par le Conseil d’Etat qui a débouté les candidats du Rassemblement National de leurs requêtes.

Le Conseil d’État a donc suivi le Tribunal Administratif de Nîmes qui avait déjà statué dans ce sens cet été.Le RN reprochait l’absence d’assesseur sur le bureau de vote de St Jean-1 (il n’y en avait qu’un : le cantonnier de la Ville recruté d’office alors que deux élections se déroulaient en même temps, Départementales et Régionales) et a obtenu l’annulation des votes de ce bureau.

Pour mémoire, c’est aux partis politiques de fournir des assesseurs pour la tenue des bureaux de vote. Le RN n’en a fourni que très peu et aucun sur le bureau de vote du litige ! Alors même qu’ils étaient en lice pour les deux élections ! Le RN réclamait et a obtenu l’annulation de l’élection dans un bureau de vote qui lui était défavorable alors même qu’il n’y n’avait pas assumé ses propres responsabilités !

Le nombre de bulletins d’avance était cependant suffisant pour ne pas annuler cette élection. Qu’on se le dise : rien n’était reproché à nos candidats et le RN est un mauvais perdant.

Il nous rappelle cependant à la nécessité de se mobiliser pour les élections et de nommer des assesseurs en nombre suffisants.

André Castelli – et Annick Dubois- pourront donc continuer le travail engagé au service de leurs concitoyens, au plus proche du terrain, en portant des politiques de Solidarité et de Fraternité soucieuses des femmes, des hommes et de notre planète.

Gargas, Velleron, entreprises… des communistes sur le pont

Examinant les résultats de la présidentielle, les communistes de la Section Oswald Calvetti ont constaté que, malgré l’emprise mortifère du RFN dans notre département et le chantage au vote utile, dans diverses communes nombre d’électeurs avaient résisté en votant pour Fabien Roussel.

Il a donc été décidé d’y distribuer massivement, en plein jour, des tracts donnant rendez-vous à la population dans des lieux publics fréquentés (marchés, mairies). Avec des camarades de la section d’Apt, forte de 3 nouveaux adhérents, la première initiative a eu lieu à Gargas (6 camarades, 300 tracts et une rencontre publique), la seconde à Velleron (1700 tracts distribués en 3 heures par 9 camarades et deux rencontres).

Près de 25 camarades mobilisés en tout, des discussions prometteuses, une grande visibilité (autocollants, chasubles) ont permis que ces actions ne passent pas inaperçues.

En attendant la prochaine, à Châteauneuf de Gadagne, où nous pouvons compter sur 8 militants sur place, nous avons analysé les deux premières, envisagé des améliorations, mais conclu que l’essentiel, joindre théorie et action, rendre visible notre Parti communiste partout où il semblait moribond, le renforcer là où des forces existent, former les nouveaux adhérents (7 présent-e-s pour une journée de formation à l’économie marxiste et à l’histoire du Parti) devait être la priorité.

Parallèlement, la conviction qu’il est capital de poursuivre notre présence aux portes des entreprises, nous a amenés à distribuer le même jour aux salariés de 5 entreprises. Si l’autosatisfaction est dangereuse, il n’est pas moins vrai que l’accueil reçu est chaleureux et prometteur, comme les adhésions enregistrées depuis janvier.

L’édito de décembre : mieux structurer notre activité militante !

Face aux désordres du monde, le dernier Conseil National a proposé des pistes de réflexions ouvertes à tous les adhérentes et adhérents dans le cadre de notre prochain congrès. L’objectif est de consolider et renforcer notre parti comme outil indispensable au dépassement du capitalisme pour assurer la pérennité de l’Humanité tout en préservant les écosystèmes. Un parti pour peser dans la société et les combats de classe. Un parti fraternel et démocratique, de réflexion et de formation pour ses adhérentes et adhérents. Un parti dans lequel chacune et chacun, grâce au cadre collectif, maîtrise son intervention et construit son émancipation.Au niveau national sont proposés des objectifs atteignables autour de cibles concrètes:

• Perspective de 10 000 nouvelles adhésions dans les trois ans;

• Franchissement d’un nouveau cap dans la politique de formation;

• Organisation du parti à l’entreprise et sur les lieux de travail;

• Féminisation du parti;

• Développement de l’intervention dans la jeunesse, qui doit impliquer nos organisations dans l’aide au Mouvement des Jeunes communistes de France;

• Reconquête des catégories populaires;

• Amélioration du fonctionnement des instances de direction;

• Reprise de la bataille financière;

Au niveau départemental, nous ne partons pas de rien. Le travail continue des sections, en lien avec la fédération, depuis de nombreux mois, a permis:

• De confirmer en 2023 le nombre important de nouveaux adhérents:

• De former par des stages de base, régionaux et de cadres une douzaine de camarades en 2022.

• D’organiser des débats ouverts au public sur différents sujets.

• La création d’une cellule d’entreprise

• Le travail de direction et d’organisation a été renforcé en lien avec les sections (diffusion régulière d’informations nationales, de comptes-rendus départementaux, mutualisation des initiatives et réunions de sections, parution mensuelle de notre journal..)

Mais il nous reste à faire plus et mieux encore grâce à l’implication de chacun et de chacune conformément à nos statuts car ce sont les adhérents et les adhérentes qui décident et qui feront que notre parti se renforce. C’est dans la proximité que le militantisme montre toute son efficacité: connaissance de la population, des problèmes, des besoins qui s’expriment, mais aussi des colères.

Nous sommes donc toutes et toutes au cœur des enjeux de notre activité, des transformations que nous avons besoin d’opérer, du cap qu’il nous faut passer pour être un grand parti populaire, tel que nous avons l’ambition de l’être!

Formation des nouveaux adhérents

Cette année, notre FD, a décidé de relancer les formations pour les nouveaux adhérents du parti. En effet, la formation est, d’abord, un droit pour chaque adhérent communiste et en particulier ceux qui viennent de nous rejoindre. Il est important de connaitre le parti, son fonctionnement et son histoire. Mais c’est également une nécessité pour affronter le capitalisme dans toutes ses dimensions et ainsi participer activement à la mise en place des idées communistes.

Cette formation « nouveaux adhérents » se déroule sur 2 journées, la première le samedi 22 octobre et la deuxième le samedi 14 janvier. C’est ainsi que 8 adhérents se sont retrouvés à la fédé pour participer à la première journée de formation.

La matinée a été consacrée à l’historique du PCF jusqu’aux années 2000. La présentation a été réalisée par Gérard Streiff, romancier et journaliste qui a été, par exemple, correspondant de l’Humanité à Moscou dans les années 80. Il s’en est suivi un débat avec les participants mettant, notamment, en lumière des parallèles des points de l’Histoire du parti avec des évènements actuels.

Après un bon repas pris en commun, l’après-­midi a été dédiée à l’écologie. C’est Luc Foulquier, chercheur au CEA et écologiste qui en fût l’animateur : l’occasion d’évoquer et surtout de débattre autour de la définition de l’écologie : « science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro­organismes) avec leur environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants ». Cela a permis de remettre en perspective notre approche à l’écologie.

Rendez­-vous maintenant pour la deuxième journée au mois de janvier pour parler d’économie et de l’organisation de notre parti.

Pierrick

Communiqué de presse de la section de Carpentras sur la lutte antidrogue.

Monsieur le maire de Carpentras vient de lancer un appel pressant auprès de l’Etat pour qu’il renforce les moyens de lutter contre le trafic de drogue en augmentation sur Carpentras.

Nous partageons largement l’idée de faire collectivement pression sur le Gouvernement Macron pour augmenter significativement les moyens de la police et de la gendarmerie sur notre secteur.

Nous sommes entièrement solidaires des personnes et des familles qui subissent quotidiennement, et parfois au risque de leur vie, les situations d’insécurité permanente dans les différents quartiers de la ville de Carpentras et qui s’étendent aujourd’hui dans les villes et villages alentour.Nous engageons chacune et chacun à contribuer à cette interpellation du gouvernement.

Evidemment nous ne sommes pas naïfs.

Ce n’est pas par la seule augmentation des forces de l’ordre que l’on va régler le problème même si c’est nécessaire. Nous sommes devant un grave problème de société dont les causes multiples se conjuguent : chômage, bas salaires, internationalisation des trafics, appât du gain avec argent facile, relative impunité des fournisseurs, mais aussi manque de moyens de la justice, absence de perspectives pour de nombreux jeunes, de formation, d’aide aux parents…

Pour nous communistes, ce sont bien les stigmates d’une société capitaliste défaillante qui abandonne à la seule loi du profit le soin de faire société.

Nous pouvons espérer que cet appel du maire de Carpentras ne donne pas lieu à trop d’hypocrisie de la part de celles et ceux qui refusent « en même temps », de s’attaquer à la fois aux causes et à ses conséquences.

CARPENTRASLe 3 octobre 2022

28 septembre : journée internationale du droit à l’avortement.

Les françaises ont acquis le droit à l’IVG de haute lutte, en 1975. Les argentines et les colombiennes très récemment. Partout dans le monde des femmes se battent encore pour l’obtenir. Pourtant, dans de nombreux pays, en Europe, elles ne peuvent choisir d’avoir ou non un enfant. Le patriarcat, basé sur le contrôle de leur corps, ne cesse d’attaquer ce droit symbolique d’émancipation.

En France, les politiques austéritaires imposées à notre système de santé rendent son accès de plus en plus difficile_: fermeture de 130 centres IVG en 10 ans, double clause de conscience et raréfaction des médecins, allongement des délais d’attente, peuvent contraindre à avorter à l’étranger.

2022 sera une année de régression historique_: la révocation de l’arrêt «_Roe versus Wade_» par la Cour Suprême des Etats-Unis laisse 22 États interdire, ou presque, l’IVG. Avec des conséquences immédiates sur la santé et la vie de milliers de femmes. Cette décision pose l’urgence d’inscrire ce droit fondamental, avec des moyens associés, dans le marbre de la Constitution. Nos élu.e.s parlementaires portent des propositions de loi en ce sens depuis plusieurs années.

Le PCF continuera à unir sa voix avec celles des associations féministes dans le collectif_: «_Avortement en Europe, les femmes décident_»_ pour que TOUTES les femmes et les filles de par le monde puissent prendre les décisions qui concernent leur propre corps.

Santé : « Il nous faut des lits, du personnel et des augmentations de salaire ! »

Ce cri d’alarme des personnels hospitaliers, de ceux des Ehpad, du social et du médico-social résonne maintenant depuis de trop nombreuses années sans réelle prise en compte par les gouvernements successifs alors que les rapports alarmants s’accumulent dans les tiroirs ministériels depuis 20 ans.

Le dernier en date, «la mission flash» représente avec ses propositions une nouvelle étape d’abandon de l’hôpital public, une remise en cause sans précédent du service public au profit de la médecine libérale et des établissements privés lucratifs.

Bien décidé à laisser étouffer l’hôpital public dans le chaos ambiant, le ministre de la santé F.Braun du nouveau gouvernement Macron, a l’intention de pérenniser les mesures de régulation des urgences d’ici la fin de l’année, réduisant ainsi l’accès au droit à la santé pour toutes et tous.

Et comble du machiavélisme, il propose à la rentrée, une «grande conférence de la santé» promise par le candidat Macron. Quel mépris pour tous les acteurs de notre système de santé qui dénoncent, preuves à l’appui, une crise sans précédent de l’hôpital public à l’échelle nationale et porteurs de propositions et de mesures immédiates. Il n’y a pas besoin d’une consultation citoyenne pour savoir qu’il faut augmenter tous les quotas de formation et, comme le propose le PCF, on pourrait salarier les jeunes pendant leur formation en échange d’un engagement de service public.

D’autant plus perfide, que pas un seul mot n’est prononcé sur un financement à la hauteur du désastre, alors que fin octobre doit être discuté par les parlementaires le nouveau Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2023, PLFSS qui se voudrait exceptionnellement ambitieux pour répondre aux attentes fortes des professionnel-es et de la population.

Le plan d’urgence proposé par le PCF, le travail de propositions de nos parlementaires suite à leur tour de France des hôpitaux, sont plus que jamais d’actualité. Avec les élu·e·s au plan local et national, les syndicats, les collectifs de défense citoyens et professionnels, la population, nous pouvons être en capacité d’exiger un système de santé et de protection sociale à la hauteur des besoins de ce 21e siècle.Partout, soyons le 22 septembre

Que ceux qui veulent faire travailler les bénéficiaires du RSA leur trouvent un emploi !

Faisant suite à l’impulsion donnée par Mme Borne, envisageant d’expérimenter le conditionnement dès cet automne du versement du RSA contre 15 à 20h d’activité hebdomadaire, et menaçant les bénéficiaires d’un retrait progressif du RSA en cas de non-respect de cette obligation, Mme Santoni s’est immédiatement portée publiquement volontaire, faisant des bénéficiaires du RSA des boucs émissaires habituels de ceux qui sont puissants avec les faibles et faibles face aux puissants.

Il s’agit là d’une vieille rengaine moralisatrice qui consiste à laisser croire que la pauvreté serait une punition pour les moins méritants. Il s’agit donc maintenant de forcer les bénéficiaires du RSA à effectuer des heures de travail non rémunérées. Le RSA est une allocation de solidarité, ce n’est pas un salaire. Les travailleuses et travailleurs privés d’emploi et de chômage ne sont pas coupables de l’être. Ils n’ont pas à être sanctionnés par des travaux d’intérêt général, dans une forme moderne d’esclavage ou de corvée seigneuriale.

Il faut rappeler que le RSA permet tout au plus de survivre et d’accorder un peu de dignité aux bénéficiaires. Si le Conseil Départemental, est en mesure de proposer des emplois, s’il y a des besoins en attente qui nécessitent un travail humain : qu’ils forment et qu’ils recrutent ! A des salaires décents qui permettent de vivre dignement !

Les chômeurs et les bénéficiaires du RSA seront ravis d’y répondre.

Avignon le 13 septembre 2022

Bientôt l’Huma !

Cela fait 3 ans que les militants communistes du Vaucluse n’étaient pas montés à la Fête de l’Huma. Et pour cause l’édition 2020 avait été annulée pour cause de Covid-19 et celle de 2021 s’était déroulée sur un format restreint.

Trois ans, c’est long ! Espérons que nous ne serons pas trop rouillés à l’heure de servir aïolï ,gardiane de taureau, civet …

En tout cas, le semi qui monte à Bretigny-sur-Orge est chargé de notre matériel… Et oui, c’est la nouveauté la Fête de l’Huma change de lieu… chassée de la Courneuve par les JO de Paris qui réquisitionne le parc pour y installer le Village des médias.

C’est donc une nouvelle aventure qui commence pour le journal et les militants qui font vivre sa fête. Si tu veux nous accompagner et nous soutenir dans l’aventure sache qu’il nous reste des bons de soutiens à 35 euros qui donnent droit à l’entrée du festival. N’hésite pas à nous contacter pour en avoir !

Les militants communistes de Cavaillon solidaires des soignants

Communiqué PCF 84 section de Cavaillon :

« Tu cotiseras à hauteur de tes moyens pour ne PLUS en bénéficier à hauteur de tes besoins », telle est la nouvelle devise des adeptes du néolibéralisme envers notre système de santé public et plus largement contre notre système de sécurité sociale solidaire. Dans ce cadre-là, les personnels ne peuvent plus exercer leur métier dans de bonnes conditions et souffrent de ne plus être au service des patients.

Fermeture de lits, de services, des urgences, manque de personnels soignants et administratifs… Cette gestion entrepreneuriale est initiée depuis des années par des gouvernements aux ordres du capital et mise en œuvre par les Agences régionales de Santé(ARS).

Le Parti communiste est aujourd’hui au côté des agents du service public de l’hôpital de Cavaillon-Lauris et interviendra à tous les niveaux pour que cette situation qui met en péril la santé des habitants et les conditions et la rémunération des personnels changent.

Par exemple, en Paca, un enfant sur quatre est pauvre, si nous ne changeons pas de système économique ce sont des milliers d’enfants qui n’auront pas accès à la prévention et aux soins.

Dès aujourd’hui nous appelons à poursuivre les mobilisations

:• Le 22 septembre pour la reconquête de notre système de soin et de son financement.

• Le 29 septembre pour la journée d’action unitaire pour une augmentation généralisée des salaires, des retraites et des minimas sociaux.

Cavaillon le 31 Août 2022