De tags en faveur du « mariage traditionnel » en juin sur un local d’associations LGBTI++, en banderole détournant un atroce fait divers en octobre voilà que des jeunes manifestent leur haine de l’autre devant Rosmerta, squat solidaire qui abrite des migrants le 17 décembre dernier.
Nous ne manquons pas de nous inquiéter des passages à l’acte que les discours de haine, trop nombreux, trop audibles, autorisent.
Les discours ? Ceux Zemmour, de de Fournas, de Dassier par exemple, ancien directeur de l’information de TF1 et de LCI tout même ou celui de Houllebecq envisageant de futurs “Bataclan à l’envers”.
Les passages à l’acte ? Celui qui a conduit un homme à tuer des réfugié·e·s kurdes à Paris ce 23 décembre, celui encore de ce sexagénaire qui tire le 26 décembre sur une enfant de 13 ans en disant que ce qui s’est passé trois jours plutôt lui « à donner de la force »…
Il est temps que cela cesse. Il est temps de rappeler que la provocation à la haine est un délit. Il faut le dire haut et fort : ces discours sont performatifs, donc dangereux.
Notre solidarité va aux kurdes -ciblés vendredi dernier, à Rosmerta- ses militant·e·s, ses habitant·e·s pallient la défaillance de l’État et du Département en ce qui concerne l’accueil des éxilé·e·s et des mineur·e·s isolé·e·s-ainsi qu’à toutes les personnes discriminées pour ce qu’elles sont.
Pour le PCF 84,le jeudi 30 décembre 2022