Fédération Vauclusienne du PCF

Le 7 mars, et suivant, prendre plaisir à manifester

On vous avoue, on prend plaisir à manifester !

A ce sujet, nous n’avons un peu revu notre modus operandi.

Ainsi, nous arrivons un peu en avance pour décorer un point fixe sur le trajet de la manifestation.

A l’arrivée de celle-ci, nous applaudissons l’intersyndicale. Bravo pour cette unité: qu’elle marche du même pas est une bonne nouvelle.

On applaudit l’intersyndicale

Ensuite nous nous insérons dans le cortège à un endroit qu’il nous semble devoir être animé.

Comme le chantait Jean Ferrat :

En groupe, en ligue, en procession

En bannière, en slip, en veston, il est temps que je le confesse

A pied, à cheval et en voiture

Avec des gros, des p’tits, des durs, je suis de ceux qui manifestent

Avec leurs gueules de travers

Leurs fins de mois qui sonnent clair, les uns me trouvent tous les vices

Avec leur teint calamiteux

Leurs fins de mois qui sonnent creux, d’autres trouvent que c’est justice

Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, nous prenons un grand plaisir à manifester. Ça se traduit par un petit quelque chose en plus qui s’additionne à chaque fois : aux drapeaux et chasubles rouges nous avons investi dans un triporteur, une nouvelle banderole, mis des piles au mégaphone et yallah !

Dans le triporteur, nous avons mis un thermos à café et vendu après la dernière manifestation pour une centaine d’euros de café destinée à alimenter la caisse de grève.

Nous armons nos slogans.

Classiques ! Un bon slogan est un slogan repris tous en cœur. Il faut qu’il fasse parti de la culture militante.

Macron si tu savais, ta réforme, ta réforme,

Macron si tu savais ta réforme, où on se la met !

Aucu… Aucu… aucune hésitation

Luttons luttons jusqu’à satisfaction

Succède à

La retraite à 60 ans, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder

Peut-être même que le 7 mars, nous mettrons une enceinte et du son. Il est possible qu’on demande à Michel et Patrice de venir chanter Bella Ciao et le Chiffon rouge (la vérité vraie, ce sont les deux seuls qui chantent juste au Parti).

En tout cas, ces défilés sont de masses, familiaux, contagieux par leur joie et leur bonne humeur. Ils n’en restent pas moins déterminées, motivées et solidaires.

Alors le 7 mars : rejoins-nous dans l’action !

Et le 8 pour la grève féministe contre les retraites également !

Retraites, ne rien laisser passer et renforcer nos conquis !

Le projet gouvernemental est tombé.

Il est dans ses grandes lignes ce que nous en savions : recul de l’âge de départ à 64 ans, allongement de la durée de cotisation à 43 annuités en 2027 pour partir à taux plein et fin des régimes spéciaux.

Pour faire passer la pilule le gouvernement joue sur l’amélioration des carrières longues_et pénibles ainsi que sur la hausse du minimum contributif à 85% du SMIC. Tout cela est bien loin de faire le compte et surtout de répondre aux aspirations des salariés à vivre dignement à la retraite et à en profiter réellement.

Pour Macron et son gouvernement l’enjeu est de sauver la capital et les dividendes versés aux actionnaires. Le capital aujourd’hui dans sa quête de rentabilité nouvelle et alors que la production réelle stagne, voire décroît, est avide d’argent frais dont celui de l’État et de la Sécurité Sociale… donc des caisses de retraites.

Impossible de laisser faire ! Il faut agir ! Il faut être les plus nombreux possible pour refuser ces reculs sociaux et se battre pour une réforme progressiste des retraites. En rester au statu quo n’est pas possible. L’objectif est de relever le montant des pensions pour toutes et tous et de permettre de partir à 60 ans dans les meilleures conditions. Cela pose la question du contenu d’une réforme des retraites de progrès et de son financement.

Le Pcf propose :

• D’assujettir les revenus financiers des entreprises 298,8 mds € en 2018 au même taux de cotisation que les salaires, soit 10,45%.

• De moduler le taux de cotisation dite «_patronale_» qui s’alourdirait pour les entreprises qui délocalisent, suppriment et précarisent l’emploi, rationnent les salaires et les dépenses de formation. Ça rapporterait entre 70 et 90 Mds € au bout de 5ans.

• Plus globalement, il s’agit d’engager une politique de créations d’emplois (3millions d’emplois nouveaux c’est au moins 30 Mds € par an ) sans compter les économies sur les minima sociaux.

• Augmenter les salaires et instaurer enfin vraiment l’égalité salariale femme/homme. Ça rapporterait 6 Mds€.

• Annuler les exonérations de cotisations sociales (75 Mds en 2022).

L’accord intersyndical ouvre de vraies possibilités de mobiliser et de travailler une réforme alternative. En tant que Pcf nous soutenons cette mobilisation syndicale et nous nous joindrons aux initiatives unitaires.

Patricia T.

Edito de janvier : Pessimisme / Optimisme

Il est assez classique de suivre pour la présentation des vœux la citation d’Antonio Gramsci : allier le pessimisme de la raison à la volonté de l’optimisme.

Et il est vrai que l’année 2022 ne nous a pas épargnés.

Le dérèglement climatique provoqué par le réchauffement dû à la suraccumulation de gaz à effet à serre.

La sécheresse de janvier à novembre 2022, les incendies dans les Landes ou à la Montagnette confirment l’urgence d’agir sur la décarbonation de nos économies et de penser un développement durable et soutenable. A l’échelle mondiale, le concert des nations s’est fait plus violent, les guerres se sont multipliées au plus grand bonheur des marchands d’armes.

L’extrême droite est partout, au pouvoir ou aux portes du pouvoir.

Cette crise se traduit par une hausse des prix des matières premières et de l’énergie. Cette inflation étrangle les ménages mais aussi les collectivités. La réponse de la bourgeoisie et de nos gouvernants ? Plutôt que s’attaquer aux serial-profiteurs du CAC40, ils préfèrent détricoter la protection sociale. La première phase de ce funeste projet a déjà eu lieu. Les recettes des assurances santé vieillesse et chômage ont été amputées par les baisses successives des cotisations perçues sur les salaires bruts. Voilà maintenant qu’ils prétendent rallonger le temps de vie au travail.

L’optimisme de la volonté.

Heureusement, le peuple français a montré ces 19 et 31 janvier qu’il avait du répondant. Le flot de manifestant.e.s à ces dates à Avignon et partout ailleurs en France était impressionnant. Il nous reste à amplifier le mouvement et à faire tomber ce projet de réforme inique.C’est dans ce contexte que se déroule le 39 ème congrès du PCF. La première phase a permis à la commission du texte désignée par le Conseil National de rédiger un projet de base commune à partir des contributions écrites par les communistes. L’ambition communiste pour de nouveaux “Jours Heureux”. Des adhérents ne se retrouvant pas dans la proposition de base commune ont présenté un texte alternatif “Urgence de communisme.”

La deuxième phase s’est donc concrétisée par le vote des communistes pour savoir lequel des deux textes sera la base commune à nos discussions de congrès. Ce vote a largement validé le texte proposé par le CN offrant au Parti une assise large et stable pour le travail qui s’ensuit : corriger et enrichir ce texte de nos amendements. Ceux-ci seront déposés en conférences de section et congrès départemental de mars. Les délégués vauclusiens qui participeront au congrès National de Marseille du 7 au 10 avril et arrêteront la feuille de route des communistes pour les trois années à venir. Il me reste à nous souhaiter une bonne année 2023, des luttes victorieuses et un congrès vivifiant.

Julien DB

Congrès du PCF : le résultat des votes

 Les adhérents du Parti Communiste Français étaient invités à voter les 27, 28 ,29 janvier 2023 pour adopter un texte dit « Base commune » dans le cadre de la préparation du congrès national du PCF du 7 au 10 avril 2023 à Marseille.

Deux textes étaient en lice : le premier intitulé « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux » soutenu par la direction sortante du PCF dont Fabien Roussel, le second « Urgence du Communisme » soutenu notamment par les deux anciens secrétaires nationaux Marie-George Buffet et Pierre Laurent.

En Vaucluse, sur 434 adhérents, 407 à jour de leurs cotisations,   300 votants, ont obtenu :  

Le texte 1 présenté par le Conseil National, a obtenu 253 voix soit 85.76   %,

Le texte 2 alternatif,  a obtenu 42 voix soit 14.24 %

Au niveau national :

à Avignon le 29 janvier 2022 

Le 31, fermons les bâtiments administratifs !

Dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites, le secrétaire national du Parti Communiste Français, Fabien Roussel, a lancé la proposition aux collectivités locales d’organiser la fermeture des bâtiments administratifs pour marquer un soutien aux travailleurs. De nombreuses communes ont répondu favorablement à cette proposition, dont la mairie de Paris, collectivité hautement symbolique.

Sur le département, un nombre important d’élus progressistes ont marqué un soutien actif à cette lutte en participant à la manifestation du 19 janvier. Dans ce cadre, et pour continuer ce combat unitaire, la Fédération du PCF 84 invite les collectivités progressistes et solidaires du Vaucluse à marquer leur soutien en rejoignant cette initiative.

Le gouvernement doit reculer et la mobilisation de l’ensemble de la gauche contre cette contre-réforme est plus que logique et nécessaire.

Fait, le 28 janvier 2023 à Avignon

EDIT: le maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue, Guy Moureau répond à cet appel !

Macron : ta réforme, on n’en veut pas !

Belle première manifestation à Avignon ce jeudi 19 janvier. Ce sont environ 15000 personnes qui ont battu le pavé pour dire leur opposition à cette réforme brutale et injuste.

C’est une réussite pour l’intersyndicale qui a largement rassemblé.

Mourir au travail ou mourir dans la misère : c’est ce que nous promet l’allongement du temps de travail voulu par Macron. Qui pense pouvoir cotiser 43 ans de nos jours alors que les périodes de chômage et les périodes de travail s’entrecoupent, que l’heure de la première embauche recule, que les entreprises ne veulent pas des seniors dans les entreprises ?!

Qui demain avec cette réforme pourra avoir une pension complète ?

Quelques photos de cette manifestation :

La traduction en acte de la parole d’extrême droite : des actes barbares

De tags en faveur du « mariage traditionnel » en juin sur un local d’associations LGBTI++, en banderole détournant un atroce fait divers en octobre voilà que des jeunes manifestent leur haine de l’autre devant Rosmerta, squat solidaire qui abrite des migrants le 17 décembre dernier.

Nous ne manquons pas de nous inquiéter des passages à l’acte que les discours de haine, trop nombreux, trop audibles, autorisent.

Les discours ? Ceux Zemmour, de de Fournas, de Dassier par exemple, ancien directeur de l’information de TF1 et de LCI tout même ou celui de Houllebecq envisageant de futurs “Bataclan à l’envers”.

Les passages à l’acte ? Celui qui a conduit un homme à tuer des réfugié·e·s kurdes à Paris ce 23 décembre, celui encore de ce sexagénaire qui tire le 26 décembre sur une enfant de 13 ans en disant que ce qui s’est passé trois jours plutôt lui « à donner de la force »…

Il est temps que cela cesse. Il est temps de rappeler que la provocation à la haine est un délit. Il faut le dire haut et fort : ces discours sont performatifs, donc dangereux.

Notre solidarité va aux kurdes -ciblés vendredi dernier, à Rosmerta- ses militant·e·s, ses habitant·e·s pallient la défaillance de l’État et du Département en ce qui concerne l’accueil des éxilé·e·s et des mineur·e·s isolé·e·s-ainsi qu’à toutes les personnes discriminées pour ce qu’elles sont.

Pour le PCF 84,le jeudi 30 décembre 2022

Campagne en cours : Un référendum pour les retraites :

Le Parti lance un défi démocratique au gouvernement concernant les retraites. Ce dernier s’est en effet habitué a utiliser le 49-3 à l’Assemblée Nationale, ce qui le dispense de débats sur toutes les lois qui ont trait au budget. Il ne pourra alors plus utiliser ce 49-3 qu’une fois par session parlementaire (à moins qu’il rattache la réforme des retraites à une décision budgétaire modificative).

Pour faire le contrepoint à cette méthode de gouvernement, le Parti lance un défi démocratique à Macron en réclamant un référendum sur les retraites. Sa négative et son jusqu’au-boutisme seront la preuve d’une gouvernance autoritaire.Le mouvement social pourra alors s’appuyer sur ce refus de débat et de démocratie.

C’est aussi l’occasion de rappeler que le système des retraites n’est pas en danger selon le Conseil d’Orientation des Retraites, qu’il a même était bénéficiaire en 2021 et qu’il pâtit surtout de recettes moindre du fait du chômage et des baisses de charges cotisations sociales sur les salaires.L’occasion de dire également qu’une autre réforme pour un droit à la retraite à 60 ans avec une pension à taux plein garantie pour une carrière complète, allant de 18 à 60 ans, avec prise en charge des cotisations pour les périodes de non travail est possible !Une pétition en ligne sur https://unebonneretraite.fr/

Campagne en cours : Retrouvons une maîtrise publique de l’énergie !

Retrouvons une maîtrise publique de l’énergie !Voilà plus de 10 ans que la loi NOME est passée et que la libéralisation du marché de l’énergie est effective. Voilà 10 ans que les tarifs de l’énergie montent en flèche. la loi Nome oblige EDF à vendre un quart de sa production d’électricité nucléaire à prix fixe à des fournisseurs alternatifs, au titre de l’Accès Réglementé à l’Electricité Nucléaire Historique.

Ceux-ci étaient sensés utiliser cette manne pour investir dans la production d’électricité. Ils l’ont rarement fait. De plus, le prix du KW/h est fixé non pas en fonction de son coût de production mais du coût de la dernière énergie appelée (la plus chère). En l’occurrence, en période de guerre Russie-Ukraine, les prix du gaz ont explosé et avec eux, ceux de toute la production électrique.

Ce système sert avant tout à la spéculation. Il est nuisible pour tous les Françaises et Français. Il faut y mettre fin.Nous réclamons le retour à une maîtrise publique de l’énergie, un taux de TVA à 5.5 %, l’interdiction des coupures toutes l’année (comme pour l’eau)

Affiches et tracts-pétitions sont disponibles à la FD

https://www.pcf.fr/petition_pour_garantir_l_energie_a_tous

Lutte à GRDF

Depuis de nombreuses années les gaziers et électriciens de notre pays réclament avec leur syndicat C.G.T un bilan de la déréglementation et proposent un Programme Progressiste de l’Energie se fondant sur un service public et sur l’indépendance énergétique, la sécurité et la responsabilité sociale dans l’approvisionnement ainsi que sur la lutte contre l’exclusion et le réchauffement climatique.

Cependant ces derniers mois, compte tenu d’une inflation galopante, c’est la bataille pour le pouvoir d’achat qui est venue sur le devant de la scène. De nombreuses luttes ont vu le jour dans le secteur, avec à la clé de nombreux succès comme à ENEDIS, la CNR, STORENGY, ELENGY, GRT gaz, etc…

A GRDF, (la partie gazière de ce qu’on nommait alors EDF/GDF), les agents sont en grève reconductible depuis le 8 novembre dernier sur l’ensemble du territoire national. Depuis cette date les, (jeunes), gaziers du Pays d’Avignon, (Arles, Avignon, Carpentras et Orange) ne sont pas en reste et réclament les même augmentations que dans les autres filières de l’énergie.

Pourtant la directrice générale de GRDF, malgré la dureté et la persistance du mouvement, (six semaines !), campe sur sa position, elle refuse toujours d’entrer dans la négociation d’un protocole de fin de conflit avec la fédération des mines et de l’énergie, (FNME CGT). Pire, elle a ouvert une discussion sur « La vie chère » avec des organisations syndicales, CFDT, CFE-CGC et F.O qui ne participent pas au mouvement en cours. Ego démesuré, déni de la situation, position dogmatique ? Les effets sont les mêmes : pour les gaziers en lutte c’est une profonde injustice par rapport aux autres entreprises du secteur énergétique français.

Pour la FNME CGT et les agents en lutte la seule réponse à cette inflation galopante de plus de 12 % en deux ans et demi reste l’octroi de 2,3 % d’augmentation. Une cinquantaine de sites sont actuellement occupés ou en piquets de grève, les jeunes gazier(e)s de notre territoire, même s’ils restent déterminés, ont besoin de soutien moral et financier. Vous pouvez aller les rencontrer sur le site d’Avignon à AGROPARC, route de Morières, derrière l’aéroport, vous serez bien accueillis. Vous pouvez également les aider financièrement soit en allant sur la cagnotte LEETCHI , « Cagnotte de solidarité pour les gaziers du 84 », soit en adressant un chèque à l’ordre de syndicat CGT EDF à syndicat CGT énergies, ENEDIS, 106 chemin Saint Gabriel, 84000 Avignon.